::. Info sur le psn et playstation .::

voila le spn etant remis j'ouvre ce sujet pour vs donner des info concernant la console et son serveur reseau

L'application permet de lire ses vidéos, ses musiques ou encore ses images présentes sur un PC directement depuis la PS3. Aujourd'hui, elle passe en version 1.22.0.


Copier des DivX, des chansons ou des images sur une clef USB, puis copier le fichier sur la PlayStation 3, voilà un effort physique fatigant.

C'est là qu'intervient un serveur DLNA UPnP, reconnu par la PlayStation 3, qui permet de parcourir tous ses disques durs et de lire, via le Wifi ou le câble éthernet reliant la console à votre réseau, les fichiers que vous désirez sans les transférer obligatoirement sur la console.

Bien évidemment, vous pouvez diffuser vos films, musiques, images et autres fichiers du même type très simplement, sans problème de codecs puisqu'ils sont convertis en temps réel pendant la lecture de vos fichiers. Sa simplicité d'utilisation en fait un logiciel indispensable.

La version 1.22.0 de l'utilitaire PS3 Media Server apporte son lot de corrections et d'ajouts :

Correction du bug qui rendait incompatible certains types de fichiers (particulièrement les fichiers MKV, MP4 et DVD ISO) ;
Amélioration de la colonne d'aide ;
Amélioration de la méthode de classement par ordre alphabétique (l'ancienne est toujours disponible pour ceux qui préfèrent utiliser celle-ci) ;
Mise à jour des différentes langues disponibles et correction des bugs inhérents ;
Ajout de profils personnalisés ;
Ajout de la compatibilité avec les appareils suivants : Sony HX7, Bravia NX8, Panasonic Viera Range ;
Correction de la priorité du trafic réseau ;
Ajout de la compatibilité avec les vidéos 48fps ;
Correction de bugs divers.

ps3-media-server-screenshot-17052011-01

PS3 Media Server 1.22.0 pour Windows

Téléchargement, instructions et mode d'emploi disponibles
dans la fiche de téléchargement ci-dessous

telecharger-bouton

PS3 Media Server 1.22.0 pour Linux

Téléchargement, instructions et mode d'emploi disponibles

Theasma l'enquéteur officiel de la team S.W.A.T !!! :p

d'aiileurs je vais demander un groupe rien que pour moi,

une période où la plupart des personnes continuent de faire un amalgame malheureux entre les hackeurs et les pirates/crackeurs, les premiers précités, dont le but est de trouver des failles susceptibles d'être utilisées à bon escient, nous offrent aujourd'hui le retour de l'OtherOS sur nos consoles fétiches. Nous avions promis un tutoriel basé sur l'installation de Linux suite à celle de petitboot, promesse tenue. Plusieurs distributions Linux existent, mais sont plus ou moins aisées à prendre en main pour des novices du pingouin. Aussi le choix a été fait de réaliser cette installation à partir d'Ubuntu, dont la convivialité et la simplicité d'utilisation ont été éprouvées.

Pour tous ceux qui pourraient se demander quels sont les avantages de cette installation par rapport à l'utilisation d'AsbestOS, sachez que :

La méthode de graf_chokolo permet un vrai retour de l'OtherOS, nommé OtherOS++ car celui-ci n'est plus bridé ;
Nous faisons tourner GNU/Linux sur le disque dur interne, donc c'est beaucoup plus rapide ;
Cette méthode est plus propre, car nous ne touchons pas au LV2, mais uniquement au LV1, donc cela ne gêne en rien l'utilisation du GameOS, les deux installations sont bien séparées ;
Pour finir, la méthode de graf_chokolo nous apporte un vrai dual boot.

Les avertissements :

Aucun brick de PlayStation 3 n'est à déplorer pour la simple et bonne raison que cette installation ne touche à aucun moment la région GameOS de la console, seul le vflash est utilisé et est totalement indépendant du GameOS, qui ne le voit d'ailleurs pas.

Pour autant, toutes ces manipulations ne sont pas sans risques évidemment, et peuvent endommager votre console si elles ne sont pas réalisées correctement. Une sauvegarde de vos données est donc plus que recommandée. Ni PS3Gen ni l'auteur de ce tutoriel ne pourront être tenus pour responsables de quelconques dégâts causés sur votre console, vous êtes libres de suivre ou non ce tutoriel de votre propre chef.

Sachez toutefois que comme pour chaque tutoriel réalisé sur PS3Gen, l'ensemble de ces manipulations a été testé par l'auteur et avéré.


Les pré-requis :

Avoir suivi et compris le tutoriel "Mettre en place le Dual Boot sur sa PlayStation 3" et avoir mis en place petitboot sur sa console. Pour ceux qui l'avaient fait à la sortie du tutoriel, vous devez le refaire depuis le début puisqu'il a connu des mises à jour importantes, nécessaires à réaliser, et vient de passer en version finale. Ce tutoriel débute là où se termine le précédent concernant l'installation de petitboot ;
Une PlayStation 3 connectée en filaire (câble Ethernet) ou par le biais du CPL, sous condition que la liaison avec le boîtier soit directe, sans switch ou équipement intermédiaire ;
Un clavier USB (pour les manipulations sur petitboot et sous Ubuntu) et une souris USB (pour les manipulations sous Ubuntu) ;
Un CD-ROM ou une clé USB permettant d'accueillir une image .iso de Debian (nous vous conseillons l'utilisation d'une clé USB, même de petite taille, au vu de l'aspect plus que temporaire de cette manipulation) ;
Un PC ou un MAC avec la possibilité de faire du Telnet et connecté à Internet (regardez la documentation propre à votre système d'exploitation en ce qui concerne l'utilisation de Telnet (invite de commandes simple pour les PC) ;
Des connaissances basiques sur GNU/Linux, ou au moins sur la distribution Ubuntu, ainsi que des connaissances tout aussi basiques sur le hack de la PlayStation 3 et sur votre configuration de routeur (activation du DHCP, plage d'adresses, etc.) ;
Du temps et de la concentration, car ces deux atouts majeurs vous seront fort utiles tout au long de la réalisation du tutoriel, l'auteur et testeur que je suis est à même de vous le confirmer.



Ce tutoriel n'aurait pas été possible à réaliser sans plusieurs personnes, qu'il nous apparaît indispensable de citer explicitement au vu des heures (journées ?) passées à recompiler, chercher dans le code pour trouver les erreurs et finalement prendre des risques sur leurs consoles pour tester tout ceci. :

Merci à Temporylogin, acteur majeur de ce tutoriel, qui en a réalisé toutes les bases et a œuvré de A jusqu'à Z pour réussir cette installation, en prenant en plus de cela de son temps (et de sa patience) pour transmettre aux autres et leur expliquer les manipulations à réaliser ;

N'oublions pas également les testeurs (fous ?) et contributeurs en les personnes d'Hikage, Oxynux, Alucard et Val532, mais aussi RomRom22, Jorday, GoGui, azertyxpp et au reste de l'équipe pour leur aide, le créateur de l'iso Debian, Cryptr, ainsi que Glevand, qui a posté un mini tutoriel ayant servi de base, lui-même inspiré du Wiki Ubuntu (ps3devwiki, mini-tutoriel de Glevand, site de Debian, pages d'assistance Ubuntu ici et ici).

ommençons donc les hostilités !

Allumez votre PlayStation 3 et lancez petitboot via l'application PKG Petitboot Loader V2 précédemment installée (voir le tutoriel de mise en place du Dual Boot) :








tuto-petitboot-screenshot-14052011-002

Vous arrivez sur l'écran de petitboot :

tuto-dual-boot-11042011-016

Si cela n'était pas encore fait, vous devez brancher votre clavier USB sur un des ports de votre console (la souris ne sera nécessaire qu'en toute fin de tutoriel, et le second port doit être libre pour l'éventuel clé USB que vous utiliserez pour l'image iso de Debian). Entrez dans le Shell petitboot en sélectionnant Exit to Shell :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-002


Exécutez la commande fdisk -l pour afficher toutes les partitions du disque dur de la PlayStation 3 :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-003


Repérez la partition du vflash7 dans la liste des partitions affichée, correspondant à celle d'approximativement 40 Go (ou 10 Go/20 Go si vous avez utilisé un resize_vflash customisé dans le tutoriel de mise en place de petitboot).

attention Cette partition ne sera jamais ps3vflasha, ps3vflashb, ps3vflashc, etc., mais uniquement ps3vflashg ou ps3vflashh.

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-004


Une fois la partition repérée (ici la ps3vflashh nous concernant), notez son nom dans un coin de votre tête (ou ailleurs, du moment que vous êtes certain de vous en souvenir, car cela sera utile tout le long du tutoriel). Quittez petitboot avec la commande poweroff pour éteindre la console.

Basculez alors sur le PC pour le moment. Téléchargez l'image .iso de Debian qui va vous permettre de réaliser certaines manipulations ensuite.

Deux possibilités s'offrent ensuite à vous :

Graver l'image .iso sur un CD-ROM/DVD-Rom avec un logiciel de gravure compatible ;
Installer l'image sur une clé USB en la rendant bootable (celle-ci doit être vierge).

Nous choisissons la seconde solution pour notre part, au vu du caractère temporaire de l'iso Debian. Pour cela, nous utilisons le logiciel Unetbootin. Une fois le logiciel téléchargé, il suffit de l'exécuter (aucune installation n'est nécessaire) :

unetbootin-dual-boot-ubuntu-17052011-001

Sélectionnez dans les menus contextuels :

ISO ;
Lecteur USB ;
La lettre affectée à votre média USB (si pas sélectionnée par défaut) ;
Et le chemin de votre iso après l'avoir sélectionné par le bouton "...".

Cliquez sur OK pour démarrer l'opération. Celle-ci est rapide, vous obtenez cette fenêtre ensuite avec la progression des étapes intermédiaires :

unetbootin-dual-boot-ubuntu-17052011-002

Cliquez sur Quitter ici, nous ne souhaitons effectivement pas démarrer sur cette clé depuis l'ordinateur.

ous allez désormais créer votre partition racine "/" avec le système de fichier ext3 ainsi que votre partition swap sur le vflash7 avec l'installeur de Debian. Temporylogin nous précise pourquoi il est parti sur une interface graphique pour réaliser ces manipulations :

Nous aurions pu faire cela en mode console via petitboot, avec la commande fdisk, mais cela est beaucoup trop compliqué pour les débutants. De même pour les scripts qui auraient permis de faire cela automatiquement, mais la faiblesse des scripts réside dans leur "automatisme", qui peut faire plus de mal que de bien dans certains cas.

C'est pour cela que nous nous sommes tournés, pour ce tutoriel, vers l'installeur semi-graphique de Debian, une manière plus simple de réaliser le partitionnage tout en restant maître de ses actes, et en comprenant ce que l'on fait.

Allumez à nouveau votre console et, en fonction du cas de figure adopté précédemment, insérez le CD-Rom ou la clé USB contenant l'image .iso de Debian dans votre PlayStation 3.

Relancez petitboot en utilisant Petitboot Loader V2 comme précédemment. Apparaissent alors quelques lignes supplémentaires sur l'interface graphique :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-006

Sélectionnez le lancement de l'installation de Debian en mode expert (2e ligne). Le chargement s'effectue :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-007


Le menu d'installation apparaît :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-010

Seules les huitième et neuvième lignes du menu vont nous intéresser et nous servir. Sélectionnez la ligne nommée Detect Disk comme ci-dessus, cliquez sur Continue puis une analyse hardware est réalisée. Validez successivement les étapes, en laissant les choix par défaut, jusqu'à retourner sur le menu d'installation.

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Sélectionnez ensuite Partition Disks :

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Choisissez ensuite le mode manual :

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Une liste de partitions s'affiche alors, trouvez celle que vous aviez notée dans votre tête (ou ailleurs) représentant le vflash7.

attention Rappel : cette partition fait 40 Go environ (ou 10/20 Go si vous avez utilisé un resize_vflash customisé) et ne sera jamais ps3vflasha, ps3vflashb, ps3vflashc, etc., mais uniquement ps3vflashg ou ps3vflashh.

Sélectionnez donc votre partition vflash7 (dans notre cas la ps3vflashh) :

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La fenêtre suivante vous demande de créer une table de partition, sélectionnez Yes :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-017 photo-dual-boot-ubuntu-17052011-018

Une liste de types de tables de partition s'affiche alors, sélectionnez msdos :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-019


Vous revenez alors au menu précédent avec la liste de toutes les partitions, où la ps3vflashh a désormais un sous-menu FREE SPACE, sélectionnez-le :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-020

Dès lors, un nouveau menu s'affiche où vous sélectionnez Automatically partition the free space :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-021


Sélectionnez alors le type de partitionnage le plus simple (pas de "/home séparé" ni de "/tmp, /usr, séparés"), à savoir la première ligne All files in one paritition (recommended for new users) :

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Vous revenez à nouveau sur la liste de partitions, où de nouveaux sous-menus ont encore été créés sous ps3vflashh, à savoir un menu swap et ext4 :

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Sélectionnez la partition ext4 nouvellement créée (en tant que ps3vflashh1), un nouveau menu s'affiche alors. Placez-vous sur ext3 puis validez :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-024

Enregistrez ensuite les changements en sélectionnant Done setting up the partition :

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Retour sur le menu de la liste de partitions, validez toutes vos modifications en sélectionnant Finish partitioning and write changes to disk :

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La fenêtre suivant s'affiche, sélectionnez No :

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Un récapitulatif de tous les changements que vous vous apprêtez à réaliser vous est proposé, procédez alors à une vérification avant de sélectionner Yes pour finir :

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Éteignez ensuite la PlayStation 3 par le bouton d'alimentation directement.

ous pouvez désormais commencer l'installation d'Ubuntu 11.04 via le réseau, depuis votre Shell distant, que vous allez lancer sur votre PC avec Telnet. Les étapes suivantes sont les plus importantes du tutoriel, il s'agira donc de les suivre scrupuleusement. Vous allez tout d'abord configurer le réseau (si nécessaire) pour permettre ensuite l'accès via Telnet.

Allumez à nouveau votre console et relancez petitboot, toujours par l'intermédiaire du homebrew Petitboot Loader V2. Ceci fait, entrez dans le Shell petitboot en sélectionnant Exit to Shell (attention, le clavier est alors en QWERTY sous petitboot)







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Vérifiez alors si votre console est bien connectée à Internet en exécutant la commande ping ps3gen.fr :

Si c'est le cas et que le ping retourne une adresse IP et une réponse de celle-ci, vérifiez votre adresse IP avec la commande ifconfig et sautez toute l'étape suivante de configuration réseau (IP + DNS), puisqu'aucune configuration réseau spécifique ne sera nécessaire dans votre cas (un logiciel pourra être utilisé ultérieurement pour déterminer cette IP) ;
Si en revanche le ping ne fonctionne pas, c'est que votre réseau personnel n'est pas configuré pour délivrer des adresses automatiquement (fonction de serveur DHCP non activée sur votre routeur), petitboot n'est donc pas connecté à Internet et vous allez devoir réaliser quelques manipulations pour que ce soit le cas :

Toujours dans le Shell, entrez la commande ifconfig eth0 inet down puis ifconfig eth0 inet adresse_ip_attribuée_ps3 broadcast adresse_broadcast_réseau netmask netmask_réseau, où

adresse_ip_attribuée_ps3 = une adresse IP de votre réseau qui sera dédiée à cette utilisation ;
adresse_broadcast_réseau = l'adresse IP de broadcast du réseau de l'IP précédemment sélectionnée, correspondant à la dernière adresse IP d'une plage (en tout cas pour une classe C standard) ;
netmask_réseau = le masque de votre réseau.

Voici un exemple pour cette commande :

ifconfig eth0 inet 192.168.1.10 broadcast 192.168.1.255 netmask 255.255.255.0

Exécutez ensuite la commande route add default gw ip_de_votre_routeur, où

ip_de_votre_routeur = l'IP de votre routeur, celle avec laquelle vous accédez à son paramétrage.

Puis tapez nano /etc/resolv.conf, (nano est un éditeur beaucoup plus convivial et aisé à prendre en main que vi, donc fortement conseillé). Vous éditez donc ce fichier (resolv.conf), au sein duquel vous allez inscrire les lignes suivantes, correspondant aux DNS d'OpenDNS (vous pouvez en utiliser d'autres si vous le souhaitez, tels les DNS de votre FAI ou de Google) :


nameserver 208.67.222.222
nameserver 208.67.220.220


Il faut ensuite utiliser deux commandes qui vont nous être utiles tout au long du tutoriel (il s'agit donc, vous l'aurez compris, de les retenir dès à présent pour éviter des retours en arrière) :

Ctrl + o pour sauvegarder les modifications effectuées dans le fichier (avec une confirmation à faire par la touche Entrée, qui vous indiquera visuellement ensuite le nombre de lignes insérées :
Wrote X lines) ;
Ctrl + x pour quitter l'éditeur de texte nano.

De retour sur le Shell, entrez la commande ifconfig eth0 inet up, réalisez alors un nouveau ping ps3gen.fr pour vérifier que la connexion est effective et vous pouvez enfin passer à l'étape suivante.

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À cette étape-ci, les personnes qui avaient du DHCP actif sur leur routeur et un accès Internet déjà fonctionnel sur petitboot reprennent le tutoriel.

Laissez petitboot sur le Shell et allumez votre PC (si pas déjà fait) puis lancez un terminal (invite de commandes). Toutes les prochaines étapes seront désormais réalisées en Telnet (à distance par le réseau), sans utiliser petitboot manuellement avec le clavier, bien plus simple. Connectez-vous via Telnet sur petitboot en utilisant la commande telnet ip_de_la_ps3, où

ip_de_la_ps3 = IP affectée automatiquement en DHCP à petitboot ou bien attribuée manuellement en éditant le fichier resolv.conf.

Si vous êtes en DHCP et que vous voulez éviter d'avoir à faire tout au long du tutoriel un ifconfig sur petitboot pour connaître l'IP qui lui est attribuée, vous pouvez utiliser un logiciel de ping du réseau, tel Angry IP Scanner (exécutable à télécharger et à lancer simplement, sans installation). Il suffit d'entrer la plage réseau à scanner et à cliquer sur le bouton Start. Vous trouverez aisément l'IP de petitboot avec une pastille bleue, celle ne correspondant pas à vos équipements nommés (ici la 1.48) :

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Une fois la commande exécutée, vous voilà dans votre Shell Telnet, vous avez maintenant accès à petitboot à distance :

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La commande fdisk -l vous confirmera que vous êtes bien sur un Shell distant lancé depuis votre PC vers la PS3 si vous en doutez. Vous allez maintenant commencer l'installation d'Ubuntu 11.04.

attention Attention : durant toute la suite du tutoriel, la partition utilisée pour le vflash7 sera systématiquement ps3vflashh, veillez à bien utiliser votre propre partition lors de toutes ces étapes (ps3vflashg ou ps3vflashh), nous tâcherons de vous le rappeler systématiquement entre ( ).

Vous allez à présent démonter votre partition racine ext3 du vflash7, celle que vous avez créée avec l'installeur de Debian précédemment. Pour cela, lancez la commande umount /dev/ps3vflashh1 (ou umount /dev/ps3vflashg1 selon le nom de la partition racine).



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Vous allez alors créer le répertoire où vous monterez votre partition, exécutez mkdir /mnt/ubuntu (vous pouvez utiliser un autre nom de répertoire qu'"ubuntu", mais il vous faudra ensuite adapter toutes les prochaines commandes du tutoriel) :

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Vous montez alors la partition sur le répertoire que vous venez de créer, en utilisant la commande mount /dev/ps3vflashh1 /mnt/ubuntu (ou mount /dev/ps3vflashg1 /mnt/ubuntu selon le nom de la partition racine).

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Afin de s'assurer que la partition racine ext3 du vflash7 ne contient plus de données, exécutez la commande rm -rf /mnt/ubuntu/* :

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Vous allez désormais pouvoir installer le système de base d'Ubuntu 11.04 via le réseau avec l'utilitaire debootstrap. Cela va prendre un certain laps de temps, car la commande va télécharger tous les paquets du système de base et les installer sur votre partition racine ext3 du vflash7 (soit /dev/ps3vflashh1 dans notre cas, que nous avons précédemment monté sur /mnt/ubuntu). Pour cela, lancez la commande debootstrap --arch powerpc natty /mnt/ubuntu http://ports.ubuntu.com et patientez quelques instants que l'exécution se termine :

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Cela fait, vous allez préparer l'utilisation et la configuration en chroot de votre installation, c'est-à-dire utiliser votre installation d'Ubuntu 11.04 depuis petitboot. Dans le but de configurer, peaufiner l'installation et surtout permettre par la suite l'installation du Kernel de graf_chokolo, lancez la commande mount -t proc none /mnt/ubuntu/proc qui va monter un dossier symbolique représentant le hardware de votre PlayStation 3 :

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Exécutez à présent la commande mount --rbind /dev /mnt/ubuntu/dev qui va monter cette fois-ci le dossier symbolique représentant les périphériques matériels de votre PS3 ou branchés dessus.

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Vous allez désormais pouvoir entrer virtuellement dans votre installation. Cela sera comme si vous aviez démarré sur votre Ubuntu 11.04 fraîchement installé avec debootstrap, mais seul le système de base est pour le moment présent. Entrez ensuite la commande LANG=C chroot /mnt/ubuntu /bin/bash :

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Puis la commande export TERM=xterm-color :

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Vous voici désormais dans votre installation d'Ubuntu 11.04. Pour vous en assurer, vous pouvez utiliser la commande cat /etc/lsb-release qui vous le confirmera au travers des informations affichées à l'écran :

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Vous êtes désormais dans l'environnement GNU/Linux standard, plus précisément Ubuntu. Libre à vous d'adapter certaines commandes ou d'en ajouter si vous avez les connaissances et compétences nécessaires pour sortir des lignes de ce tutoriel.

es prochaines étapes qui suivront vont contenir bon nombre d'éditions de fichiers de configuration, ce via le terminal. Le seul éditeur présent par défaut est vi, très lourd et peu convivial. Nous allons donc lui préférer l'éditeur nano (dont les deux commandes principales ont été fournies dans les pages précédentes), bien plus simple et aisé à prendre en main. Pour cela, vous procédez à son installation par la commande apt-get install nano :

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Commencez par éditer le fichier fstab, qui permet à GNU/Linux de connaître votre table de partition, son point de montage, son nom, etc. Pour cela entrez la commande nano /etc/fstab :

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Nous y ajoutons ces lignes (que vous pouvez copier/coller) :

/dev/ps3vflashh1 / ext3 defaults 0 1
/dev/ps3vram none swap sw 0 0
/dev/ps3vflashh5 none swap sw 0 0
/dev/sr0 /mnt/cdrom auto noauto,ro 0 0
proc /proc proc defaults 0 0
shm /dev/shm tmpfs nodev,nosuid,noexec 0 0

Attention, ici aussi il vous faudra mettre les partitions adaptées (/dev/ps3vflashg1 ou /dev/ps3vflashh1 en partition racine et /dev/ps3vflashg5 ou /dev/ps3vflashh5 en partition swap :

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Enregistrez les changements et quittez le mode édition (via les deux commandes nano utiles). Vous passez désormais à la configuration de la gestion du temps, de l'horaire, etc sur votre installation. Si vous voulez changer des options en ce qui concerne la gestion du temps, entrez la commande nano /etc/default/rcS, sachant que nous avons laissé tous les paramètres par défaut :

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Entrez ensuite la commande dpkg-reconfigure tzdata :

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Une interface graphique s'affiche, sélectionnez Europe puis OK :

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Ensuite la capitale, ici Paris pour nous Français, puis OK une nouvelle fois :

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De retour sur le Shell, vous voyez une date et une heure affichées, qui ne sont pas forcément correctes. Aucune inquiétude, vous pourrez modifier cela sous Ubuntu à loisir lorsque vous serez sur le système.

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Sous Windows avec l'invite de commandes, il se peut que vous rencontriez un bug ici, vous empêchant de correctement visualiser les autres lignes qui devraient s'afficher avec celle ci-dessus. Si tel est le cas, voici les commandes à retaper pour revenir dans le tutoriel (passez sur les erreurs de montage déjà effectuées) :

mount -t proc none /mnt/ubuntu/proc
mount --rbind /dev /mnt/ubuntu/dev
LANG=C chroot /mnt/ubuntu /bin/bash
export TERM=xterm-color

Première étape importante ensuite, la configuration du réseau, nous allons commencer par donner un nom à notre installation. Exécutez la commande echo "le_nom_que_vous_voulez" > /etc/hostname, où

le_nom_que_vous_voulez = un nombre de votre choix.

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Vous éditez à présent le fichier de configuration du réseau. Pour cela, lancez la commande nano /etc/network/interfaces, où vous ajoutez les lignes suivantes pour l'interface eth0, correspondant à une adresse IP statique de votre réseau local personnel (quelle qu'elle soit, celle par exemple attribuée à petitboot automatiquement ou manuellement, du moment qu'elle n'est pas déjà affectée à un de vos équipements), ainsi que les informations connexes :

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address = adresse IP réservée ;
network = adresse du réseau sur laquelle se trouve l'IP ;
netmask = masque réseau ;
broadcast = adresse de broadcast du réseau concerné ;
gateway = la passerelle de votre réseau, votre routeur en l'occurrence la plupart du temps.


Après cela, entrez les serveurs DNS à utiliser (ceux d'OpenDNS comme au début du tutoriel, ou encore les DNS de votre FAI ou de Google). Pour cela, utilisez la commande nano /etc/resolv.conf puis ajoutez les lignes suivantes :

nameserver 208.67.222.222
nameserver 208.67.220.220

Vous obtenez l'écran suivant, où vous pouvez procéder à l'enregistrement des paramètres et sortir du mode édition ensuite :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-030

Internet devrait désormais être fonctionnel sur votre Ubuntu si les paramètres sont cohérents avec votre réseau personnel.

Vous attaquez la configuration de votre gestionnaire de paquets (alias apt), utilitaire qui vous permet la plupart du temps d'installer un logiciel voulu sur votre distribution Ubuntu. Vous allez justement lui indiquer où aller chercher ces outils en lui fournissant des sources précises. Pour cela, exécutez la commande nano /etc/apt/sources.list :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-031

Puis ajoutez-y les lignes suivantes :

deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty main restricted
deb-src http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty main restricted

deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-updates main restricted
deb-src http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-updates restricted

deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty universe
deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-updates universe

deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty multiverse
deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-updates multiverse

deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-security main restricted
deb-src http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-security main restricted
deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-security universe
deb-src http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-security universe
deb http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-security multiverse
deb-src http://ports.ubuntu.com/ubuntu-ports/ natty-security multiverse

Vous obtenez l'écran suivant :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-032

Procédez à la sauvegarde des changements et quittez le mode édition. Entrez la commande apt-get update pour procéder à une mise à jour de la liste des sources disponibles pour les apt :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-039

ous passez à l'installation des fichiers de langue (locales) et à leur configuration. Pour cela, entrez la commande apt-get install locales :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-034

Puis la commande dpkg-reconfigure locales :

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De même, vous allez installer les fichiers nécessaires pour configurer votre clavier plus tard, lancez pour cela la commande apt-get install console-data :

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Puis sur le même principe que précédemment, la commande dpkg-reconfigure console-data :

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Puis vous exécutez la commande apt-get upgrade pour mettre à jour les paquets :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-041

Acceptez en inscrivant la lettre Y puis en validant par Entrée.

Vous passez alors à l'installation des logiciels (libre à vous d'en installer plusieurs autres de votre choix, nous nous limiterons à la liste définie ci-dessous quant à nous). L'environnement de bureau choisi sera LXDE (Temporylogin déconseille vivement Gnome et encore davantage KDE pour leurs lourdeurs et leur consommation excessive de ressources, mais vous propose en alternative, si vous en souhaitez une, les environnements Openbox, Fluxbox et XFCE par exemple, qui sont des environnements de bureau légers).

Vous lancez donc la commande suivante (à copier/coller) : apt-get install xorg build-essential lxde pcmanfm lxpanel wget leafpad rcconf bleachbit gconf-cleaner midori xchat emesene gpicview bum synaptic gnash browser-plugin-gnash gstreamer0.10-ffmpeg gstreamer0.10-plugins-bad language-pack-fr language-pack-fr-base language-support-fr language-support-writing-fr et vous validez par Entrée. L'installation s'exécute :

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Voici une explication des paquets qui seront installés (un peu de lecture pendant que le processus d'installation se déroule, prenant quelque temps) :

xorg = gestionnaire d'interface graphique, qui permet de lancer un environnement de bureau graphique sous GNU/Linux ;
build-essential = contient tous les programmes nécessaires au développement/compilation/programmation. L'utilisateur lambda n'en aura pas vraiment usage, mais cela peut être utile pour installer certains programmes ;
lxde = l'environnement de bureau graphique que nous utiliserons sous Ubuntu (voir image sur la première page) ;
pcmanfm = le gestionnaire de fichiers ;
lxpanel = la barre de tâches de LXDE ;
wget = permet de télécharger des fichiers en lignes de commandes, nous nous en servirons ensuite dans le tutoriel ;
leafpad = un éditeur de texte graphique et léger ;
rcconf = programme console qui permet de supprimer les applications/services que nous souhaitons au démarrage ;
bleachbit = un programme de nettoyage de GNU/Linux (similaire à CCleaner) ;
gconf-cleaner = le "nettoyeur de registre" de GNU/Linux ;
midori = un navigateur Web léger, Firefox étant trop lourd pour la PS3 ;
xchat = un client IRX graphique, léger, et simple ;
emesene = un client MSN facile d'utilisation ;
gpicview = visionneur d'image, léger, et simple ;
bum = gestionnaire de service de démarrage graphique qui sera utile ;
synaptic = gestionnaire graphique de la fonction apt-get. Une fois lancé, vous pouvez choisir le logiciel désiré et l'installer en quelques clics ;
gnash = lecteur flash ;
browser-plugin-gnash = flash player pour GNU/Linux ;
gstreamer0.10-ffmpeg gstreamer0.10-plugins-bad = programme nécessaire pour gnash ;
language-pack-fr language-pack-fr-base language-support-fr language-support-writing-fr = support de la langue française pour notre système.


Une fois que les installations précédentes sont terminées, vous passez à celle du Kernel de graf_chokolo. Pour cela, utilisez la commande wget http://dls2.ps3gen.fr/G/graf-tar_1305585609.gz

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Un fois l'archive téléchargée (38 Mo environ), décompressez-la en utilisant la commande tar -zxvf graf-tar_1305585609.gz :

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Placez-vous désormais dans le dossier graf en tapant la commande cd graf :

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Procédez à l'installation du Kernel en tapant la commande dpkg -i *.deb :

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Créez le dossier de boot kboot.conf, qui indiquera les entrées de boot à petitboot, en utilisant la commande touch /etc/kboot.conf :

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Éditez le fichier kboot.conf avec la commande nano /etc/kboot.conf et ajoutez-y la ligne suivante :

ubuntu=/boot/vmlinux-2.6.38-graf-8e49063 initrd=/boot/initrd.img-2.6.38-graf-8e49063 root=/dev/ps3vflashh1

attentionPensez à remplacer ps3vflashh1 par votre propre partition racine ext3 si ce n'est pas celle-ci que vous avez utilisée depuis le début du tutoriel, à savoir la ps3vflashg1)

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Sauvegardez les changements et quittez le mode édition.

ous passons à la création du fichier 70-persistent-ps3flash.rules (qui servira à utiliser les outils ps3-utils, qui serviront pour certains d'entre vous), pour cela nous utilisons la commande touch /etc/udev/rules.d/70-persistent-ps3flash.rules

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Puis nous éditons le fichier précédemment créé avec nano /etc/udev/rules.d/70-persistent-ps3flash.rules, où nous ajoutons la ligne suivante :

KERNEL=="ps3vflashf", SYMLINK+="ps3flash"

Voici l'écran que nous obtenons :

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Sauvegardez les modifications puis quittez le mode édition.

Nous passons désormais à la configuration de comptes et mots de passe. Commençons tout d'abord par le compte root que l'on dote d'un mot de passe de notre choix en utilisant la commande passwd votre_mot_de_passe, où

votre_mot_de_passe = mot de passe de votre choix, que nous vous conseillons simple malgré tout, sans qu'il soit jonché de caractères spéciaux/excentriques ni majuscules.

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Entrez le mot de passe une seconde fois pour confirmer. Nous créons désormais un utilisateur "normal", afin de ne réserver le compte root que pour l'administration et d'utiliser ce compte simple pour l'utilisation. Pour cela, nous utilisons la commande adduser nom_utilisateur, où :

nom_utilisateur = le nom que vous aurez choisi (sans majuscule, comme vous le constaterez ci-dessous, cela ne fonctionne pas).

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Nous lui affectons un mot de passe de notre choix, que nous entrons ensuite une seconde fois, basé sur les mêmes recommandations que ci-dessus pour le compte root. Nous passons sur les informations personnelles à renseigner, en faisant Entrée pour chaque ligne :

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Nous allons désormais lui affecter des droits sudo pour qu'il puisse installer et modifier les fichiers/logiciels avec les droits root lorsqu'il le souhaite. Pour cela, nous entrons la commande visudo.

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-064


Nous entrons dans un fichier de configuration, où nous cherchons la ligne # Members of the admin group may gain root privileges.

Juste sous cette ligne, ajoutez la suivante :

%le_nom_de_votre_compte_utilisateur ALL=(ALL) ALL

Où le_nom_de_votre_compte_utilisateur = le compte précédemment créé.

L'écran obtenu est celui-ci pour nous :

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-065


Nous sauvegardons les paramètres et quittons le mode édition.

Tout est à présent terminé quant à la configuration. Quittez l'environnement chroot en tapant exit puis effectuez les commandes de démontage suivantes (passez sur les erreurs) :

umount -t proc none /mnt/ubuntu/proc

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umount /dev /mnt/ubuntu/dev

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Puis la partition racine (à adapter selon votre partition) :

umount /dev/ps3vflashh1 /mnt/ubuntu

telnet-dual-boot-ubuntu-17052011-069


Nous quittons alors le Shell distant en tapant exit.

Éteignez à présent petitboot sur votre PS3 avec poweroff. Redémarrez votre PlayStation 3, lancez petitboot au travers de Petitboot Loader V2. Une nouvelle ligne s'affiche désormais tout en haut du listing, avec un premier mot plus qu'explicite. Lancez votre Ubuntu et Enjoy !

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Branchez à ce moment-là votre souris USB sur le second port de la console (le seul libre qui n'est pas pris par le clavier en somme). Cliquez ensuite sur votre nom d'utilisateur, une authentification vous est demandée, entrez le mot de passe (simple) que vous avez enregistré précédemment :

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Vous voilà sur l'environnement LXDE :

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-037


Nous vous conseillons en premier lieu d'activer l'Azerty plutôt que le Qwerty. Pour cela, ouvrez un terminal sous Ubuntu et tapez la commande setxkbmap fr

photo-dual-boot-ubuntu-17052011-036

Si vous souhaitez automatiser cette commande, il vous suffira de l'insérer dans /home/utilisateur/.bashrc, mais là, c'est à vous de jouer !

Comme toujours, petit lancement du navigateur Internet et visite de votre site préféré où vous pourrez lire toutes les nouvelles news et tous les tutoriels liés à votre console fétiche :

dual-boot-ubuntu-ps3gen-17052011-001

Pour la suite, voici diverses documentations à lire et à découvrir pour apprendre à maîtriser votre nouveau joujou :

http://ubuntu-fr.org/
http://forum.ubuntu-fr.org/
http://www.siteduzero.com/tutoriel-2-96-linux.html
http://doc.ubuntu-fr.org/lxde
http://doc.ubuntu-fr.org/
http://forum.ubuntu-fr.org/

Pour retourner au GameOS de votre console, rien de plus simple : redémarrez-la ! Vous souhaitez retourner sous l'OtherOS, aucun problème, lancez Petitboot Loader V2 puis ubuntu et le tour est joué !

"Nous avons reçu des plaintes concernant une surchauffe de la PS3 lorsque l'on joue à L.A Noire ou bipant trois fois avant de s'éteindre par elle-même. Cela concerne pour la plupart les modèles 60Go et 80Go [...] Les premiers rapports mettent en évidence que la mise à jour du firmware 3.61 serait la cause de ces surchauffes."

Mais cela ne semble pas se limiter à L.A Noire, ni aux autres jeux de Rockstar.
"Il y a eu différentes réactions concernant ce souci sur d'autres jeux, causant toujours une surchauffe de la console avant qu'elle ne s'éteigne et cela après avoir effectué la mise à jour 3.61. [...] Cela peut aller de simples freezes du jeu à l'extinction de la console n'importe quand entre 30 minutes et deux heures de jeu. Nous avons pouvons confirmer que plusieurs jeux (Rockstar ou non) se bloquent ou font surchauffer seulement les consoles ayant le firmware 3.61."

Ils finissent par déclarer que les utilisateurs devraient contacter Sony mais qu'ils continuent malgré tout de tester L.A Noire sur toutes les versions firmware.

Mais il semble que Rockstar revienne sur ses propos aujourd'hui en supprimant le poste mentionnant ces soucis concernant la PlayStation 3. Ils l'ont remplacé par un nouveau mettant en avant la possibilité de crash sur Xbox 360 également. Apparemment ce serait plus un soucis de versions de consoles.

Quant à vous, avez-vous eu ce genre de problème de surchauffe sur votre PlayStation 3 depuis la mise à jour 3.61 ?

MAJ 14:00


Après la publication et la modification du poste de Rockstar concernant la surchauffe de la PlayStation 3, Sony a quant à lui déclaré au site next-gen.biz qu'il n'y avait "aucune preuve que le firmware 3.61 soit la cause de ces problèmes concernant la PlayStation 3."

Sony a également souligné :
"Avec l'arrivée d'une nouvelle mise à jour système, nous verrons toujours un petit nombre d'utilisateurs qui connaîtront des problèmes avec la mise à jour de leur console, ce qui est une malheureuse coïncidence."

Rockstar a donc mis à jour sa déclaration en précisant que ce genre de souci touche également la Xbox 360 et ajoute qu'ils sont en train de travailler sur un patch destiné à L.A Noire.

Nous vous parlions hier d'une faille dans la modification des mots de passe des comptes PlayStation Network. Certains craignaient une nouvelle attaque de la part de hackers malveillants, plus connus sous le nom de "crackers". Cette brèche permettait à n'importe qui possédant certaines informations vous concernant de prendre le contrôle de votre compte. Patrick Seybold, directeur de la communication et des médias sociaux a déclaré :

"Nous avons temporairement arrêté les sites permettant la modification du mot de passe des comptes PSN et Qriocity. Contrairement à certains rapports, il n'est pas question de hack. Dans le processus de réinitialisation du mot de passe il y avait un "exploit" de l'URL que nous avons par la suite réparé."

Il semblerait d'ailleurs que ce soit des White Hats qui aient rapporté ce souci directement à SCEE.


Pour le moment, il n'est toujours pas possible d'effectuer la modification de votre mot de passe, le blog officiel est toujours en maintenance.

Alors qu'on attendait des nouvelles de son retour, il se pourrait bien que le PlayStation Store revienne le 24 Mai, c'est à dire mardi prochain ! Du même coup, tout les utilisateurs pourront profiter de l'offre "Welcome Back".

Cette nouvelle fort réjouissante nous a été rapportée par nos confrères de Gamasutra qui ont récupéré un mémo envoyé par Jack Osorno aux développeurs :

"Nous vous remercions pour votre patience pendant que nous travaillons pour rendre le service PlaySation Store de nouveau disponible."



"Le 24, le contenu qui devait être publié le 26 Avril sera mis en ligne. Puis 3 jours plus tard (le 27), le contenu qui devait être publié le 3 Mai, sera disponible. La semaine suivante, du contenu sera publié le mardi 31 Mai et le Vendredi 3 Juin, rendant disponible le contenu qui était prévu ces trois dernières semaines. Si tout se passe comme prévu, le Store sera à jour et reprendra son service habituel."



"Les développeurs et éditeurs peuvent demander à ce que les dates de sortie leurs jeux soient modifiées, Sony étudiera les demandes au cas par cas."



Le mémo ne fait pas mention d'un quelconque dédommagement aux développeurs de la part de Sony, nous ignorons donc si il y en aura.

En tout cas, rendez-vous le 24 Mai pour savoir si le PlayStation Store sera à nouveau disponible et si l'offre "Welcome Back" sera bien mise en place dès le premier jour du retour du service.

Après la brèche qui a eu lieu il y a deux jours, PlayStation France annonce que la réinitialisation de votre mot de passe par mail est à nouveau disponible. Pour rappel, cette faille, qui est plus un contournement (un exploit dans le jargon), permettait de prendre le contrôle de votre compte. C'est via leur page Facebook que l'on apprend la nouvelle :

La réinitialisation de votre mot de passe PSN est à nouveau disponible.
Les personnes qui ont reçu l'email de réinitialisation sont en mesure d'utiliser le lien contenu dans cet email si moins de 24h se sont écoulées depuis votre demande. Pour ceux qui ont reçu un email il y a plus de 24h et qui n'ont pas pu modifier leur mot de passe, vous devez en demander un nouveau.

Barrett Brown, l'homme qui a endossé le rôle de porte-parole du groupe Anonymous, se retire, citant l'attaque du PSN (OpSony) comme la raison principale dans sa décision de se dissocier de ce groupe. Selon le site Ars Technica, Barrett Brown a déclaré :


"Alors que des actions telles que OpSony surviennent, vous attirez beaucoup de personnes dont l'intérêt est de ba*ser les sociétés de jeux-vidéos, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de raisons légitimes en cela ni que la majorité des personnes concernées ne sont pas de qualité, mais dans la mesure où quelqu'un se repose sur le fait que nous travaillons pour promouvoir la liberté et que nous nous battons contre les dictatures pour ensuite sauter sur l'occasion dès que nous nous en prenons à une firme électronique qui a perpétré beaucoup moins d'horreurs, on peut se demander quelles sont leurs priorités."

Brown s'est impliqué à l'origine en 2010, alors qu'Anonymous a mené des actions contre le gouvernement australiens et leur volonté de censurer le web. Alors que son profil grandit, il a eu des rôles proéminents dans des actions durant les révoltes du Moyen Orient, dans l'affaire Wikileaks/Mastercard ou encore dans l'affaire HBGary. Il est même apparu à la télé en tant que représentant de ce groupe mystérieux.

definition wikipedia pour neochrome

Origines

Le nom Anonymous est inspiré par l'anonymat d'utilisateurs postant des images et des commentaires sur Internet. L'utilisation du terme Anonymous, dans le sens d'identité partagée, a commencé sur les imageboards, où la mention « Anonymous » est attribuée aux visiteurs qui publient des commentaires sans identification.

Certains utilisateurs de ces imageboards ont considéré, par plaisanterie, qu’Anonymous était une personne réelle. Avec la popularité grandissante des imageboards, l'idée qu'Anonymous soit un collectif d'individus non-nommé est devenue un mème internet4,5. Par la suite le 25 Novembre 2006, plusieurs mentions de la communauté Anonymous sont faites dans le manifeste Rules of the Internet édité sur 4chan. La notoriété du nom a réellement débuté en 2008 avec le Projet Chanology.

Par la suite, le sens original d'Anonymous a été mécompris, notamment dans l'affaire Sony, où les grands médias ont pû en parler comme d'un groupe restreint de personnes bien identifiées et organisées, alors qu'il s'agit en fait d'un mème et que n'importe qui peut se revendiquer "Anonymous".
Philosophie du mouvement

« Nous sommes Anonymous. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. Préparez-voustrad 1. »

— Devise d'Anonymous

Anonymous représente largement le concept de chacun et tous comme un collectif sans nom. Les définitions ont tendance à mettre en avant le fait que le terme ne peut être facilement cerné et au contraire est souvent défini par des aphorismes décrivant des qualités perçues.

« Anonymous est la première superconscience construite à l'aide de l'Internet. Anonymous est un groupe semblable à une volée d'oiseaux. Comment savez-vous que c'est un groupe ? Parce qu'ils voyagent dans la même direction. À tout moment, des oiseaux peuvent rejoindre ou quitter le groupe, ou aller dans une direction totalement contraire à ce derniertrad 2. »

— Chris Landers, Baltimore City Paper, 2 avril 20086
Formes d'actions et perception
Manifestants d'Anonymous devant un local de l'Église de scientologie à New-York.

Les Anonymous lancent également des attaques par déni de service (DDOS) contre des sites de sociétés ciblées comme ennemis des valeurs défendues par le mouvement. Ainsi, la communauté cible des attaques contre des sites de protection, d'ayant droits, ainsi que de certaines dictatures. Ils utilisent pour cela un logiciel nommé LOIC7 qui permet aux volontaires de prêter leur ordinateur pour procéder aux attaques8. Ainsi, en décembre 2010, des attaques ont été menées contre le site de Mastercard après que cette société eut décidé d'interrompre ses services destinés à WikiLeaks9. À la suite de ces attaques, des poursuites en justice ont été entreprises à l'endroit de plusieurs membres du mouvement démasqués par la police10.

À la fin de l'année 2010 et au début de l'année 2011, le groupe participe à des attaques contre des pays où la censure sur internet est forte11. Il crée ainsi les opérations Tunisie12, Algérie13, Vénézuela14, puis Égypte15. Anonymous ciblerait également d'autres pays tels l'Arabie saoudite, la Libye, la Syrie, la Jordanie, le Yémen et le Maroc16.

Le 2 avril, le groupe a annoncé le début d'une opération baptisée « #opsony » contre Sony et le PlayStation Network, en représailles aux procédures judiciaires contre les hackers George Hotz (GeoHot) et Graf_Chokolo qui étaient parvenus à contourner les protections numériques de la PlayStation 317.
Principales actions
Raids sur Habbo

Une célèbre attaque a été organisée par le groupe Anonymous en 2006 sur Habbo, l'hôtel virtuel en ligne. Leur tout premier raid est connu sous le nom de "Great Habbo Raid of '06," et a, par la suite, été suivi du "Great Habbo Raid of '07"18. Le raid a été inspiré par des nouvelles en provenance d'un parc d'attraction en Alabama bannissant un enfant de deux ans affecté par le SIDA de la piscine du parc. Les utilisateurs se sont inscrits sur le site et se sont représentés sous l'avatar d'individus noirs, habillés en gris, avec une coupe de cheveux afros et bloquaient l'entrée de la piscine de l'hôtel déclarant qu'elle était "fermée à cause du SIDA" ("closed due to AIDS")18,19, floodant le site internet. Lorsque ces utilisateurs sont bannis, ils clament au racisme19.
Projet Chanology
Message to Scientology.ogv
„Message to Scientology“ (Message à la scientologie), 21 janvier 2008.

Le Projet Chanology est le nom donné à une série d'attaques informatiques contre l'Église de scientologie perpétrées par la communauté Anonymous, réalisée en fin du mois de janvier 2008, et aux manifestations mensuelles pacifiques du même groupe qui ont eu lieu par la suite.

Le 14 janvier 2008, une vidéo de l'église mettant en scène Tom Cruise se répand sur internet et est exposée sur Youtube20,21,22,23. L'église de scientologie se plaint contre Youtube pour atteinte aux droits d'auteur et exige le retrait immédiat de la vidéo sur le site24. En réponse à ça, le groupe Anonymous forme le projet Chanology25,26,27,28. Qualifiant l'action de l'église de scientologie appelant à la censure sur internet, les membres du projet Chanology organisent une série d'attaques par déni de service contre les sites de la scientologie, des canulars téléphoniques et faxs aux centres de scientologie29.

Le 21 janvier 2008, les individus clamant parler pour l'Anonymous annoncent leur buts et intentions par le biais d'une vidéo postée sur YouTube intitulée "Message to Scientology" ("Message à la Scientologie"), et par le biais d'un communiqué de presse déclarant la "guerre à la scientologie" autant contre les églises que les centres28,30. Dans le communiqué de presse, le groupe déclare que les attaques contre l'église de scientologie continueront dans l'objectif de protéger la liberté d'expression et d'en finir avec ce qu'ils appellent les exploitations financières des membres de l'église31. Une nouvelle vidéo intitulée "Call to Action" est exposé sur YouTube le 28 janvier 2008 appelant à des manifestations contre l'église de scientologie le 12 avril 200832. Le 2 février 2008, 150 individus se tiennent devant les portes de l'église de scientologie à Orlando (Floride, aux États-Unis) pour manifester contre l'organisation. Des manifestations mineures sont également organisées à Santa Barbara (en Californie) et à Manchester au Royaume-Uni. Le 10 février 2008, environ 7000 individus ont manifesté dans plus de 93 villes à travers le monde33. De nombreux manifestants portent un masque à l'effigie du personnage de V dans le film V pour Vendetta (qui a, en retour, été influencé par Guy Fawkes), ou masquent autrement leur visage pour se protéger des représailles de l'église34,35.

Anonymous organise une seconde vague de manifestations dès le 15 mars 2008 dans les villes de plusieurs pays incluant Boston, Dallas, Chicago, Los Angeles, Londres, Paris, Vancouver, Toronto, Berlin et Dublin. Il était estimé qu'environ 7000 à 8000 individus étaient présents, pratiquement autant qu'à la première36. La troisième vague de manifestations a eu lieu le 12 avril 200837.

Des membres du collectif ont également manifesté à de très nombreuses reprises sur les lieux physiques des succursales de cette secte à travers le monde. Certains d'entre eux ont été blessés lors de ces manifestations, d'autres menacés et certains sont actuellement en procès contre l'Église de scientologie.
Opération Payback et campagne Avenge Assange
L'une des premières propagandes de l'Opération Payback.

Operation Payback est un groupe qui coordonne des attaques contre les adversaires du piratage sur Internet. Il se positionne en tant que défenseur d'un « internet libre et ouvert à tous ». Cette opération s'est cristallisée à propos de l'affaire The Pirate Bay38.

La campagne Avenge Assange a été une réaction au refus de plusieurs banques de garder Wikileaks comme client. Elle a visé notamment les sites de Paypal, VISA et MasterCard39.

Ces dernières opérations marquent le passage à une forme d'action plus délictueuse : l'attaque par déni de service (DDoS), avec son prolongement en Social Denial of Service (SDoS).
Opération Leakspin-Crowdleak

L’opération Leakspin, rebaptisée ultérieurement Crowdleak, est née de la volonté de faciliter la diffusion des 250 000 câbles diplomatiques américains, recueillis par Wikileaks et progressivement mis en ligne depuis le 28 novembre 2010, en partenariat avec des medias. Cette opération vise notamment à faire vivre un espace de débat et d’analyse de ces textes40,41.
Manifestations électorales iraniennes

En 2009, des doutes ont été émis à propos de la victoire de Mahmoud Ahmadinejad aux élections présidentielles ; des milliers d'Iraniens ont participé aux manifestations. Anonymous, ensemble avec The Pirate Bay et de nombreux pirates iraniens, a lancé un support nommée "Anonymous Iran". Le site a atteint 22 000 participants à travers le monde et a permis un échange d'information entre le monde et l'Iran malgré les tentatives de censure par le gouvernement iranien. Le site encourage les actions militantes des Iraniens42,43.
Opération Tunisie

Cette opération vise à soutenir les internautes tunisiens lors de la révolution tunisienne de 2011 pendant laquelle le gouvernement de Zine el-Abidine Ben Ali censure internet44.

Le 2 janvier 2011, huit sites gouvernementaux ou proches de la présidence tunisienne ont été mis hors service par saturation de leurs serveurs. Anonymous a fourni à ses membres et à tous ceux qui le souhaitaient un logiciel noyant ces sites de demandes d'accès, avec instruction de l'utiliser en même temps. Une semaine après, le site internet de la télévision nationale TV7 a été piraté pour qu'elle n'affiche que le message, en arabe « Les journalistes condamnent la répression de la police et exigent la libération de Slim Amamou ». Par ailleurs, Anonymous a aidé les internautes tunisiens à se protéger des agents de la censure sur internet du gouvernement en fournissant des astuces pour garantir l'anonymat de messages, de partage de fichiers ou leur protection. Certains tunisiens n'ont pas hésité, en Tunisie même, à s'afficher avec le masque symbole d'Anonymous.

Au début de leur action, au printemps 2010, les membres tunisiens d'Anonymous étaient environ une cinquantaine. Ils seraient à présent plus de 4000 à agir au travers de ce groupe45.

Selon un des opposants arrêtés par la police tunisienne Slim Amamou, l'action de la communauté a été « déterminante » dans l'extension de la révolte en Tunisie. C'est également l'avis de Lucie Morillon, membre de Reporters Sans Frontières16.
Opération Égypte

Les pages internet du ministère de l'Égypte et du parti démocratique du président Hosni Mubarak ont été mises hors-ligne par Anonymous dans le but d'encourager la Révolution égyptienne de 201146.
Opération Sony

Cette opération a été lancée contre Sony au début du mois d'avril 2011. Celle-ci a été lancée en raison de la déclaration de Sony suite au "Hack" de GeoHot "Sony s'engage à éliminer tout les hackers de la Playstation 3." Ils veulent d'une part défendre GéoHot, d'autre part montrer à Sony qu'ils ont tort. Le but est de faire du boycott dans les magasins Sony.

En avril 2011, le groupe a lancé une attaque contre Sony et le PlayStation Network. Anonymous explique : « Nous avons lancé cette attaque contre Sony pour envoyer un message aux joueurs à travers le monde qui ont des droits, et ne sont pas uniquement une source de revenus. Votre désagrément temporaire devrait avoir un retentissement durable pour Sony et d'autres sociétés qui s'obstinent à dégrader leurs services aux clients pour en tirer toujours plus de profits. Même si vous ne pourrez pas jouer pendant quelques jours, cet évènement devrait vous permettre de jouer des centaines d'heures plus sereinement dans l'avenir. Les Anonymous sont aussi des joueurs. Nous soutenons les droits des gens à travers le monde, et nous continuerons de nous dresser pour avoir un usage complet des appareils que nous achetons. »[réf. nécessaire].
Réactions internationales

À la suite du projet Chanologie, l'Église de scientologie a mené des actions coercitives contre des activistes se réclamant ou non des Anonymous.[réf. nécessaire]

À la suite de l'opération Payback, des arrestations ont eu lieu en Angleterre et en France à partir de décembre 201047.

attente fut de courte durée cette fois-ci, Sony remet en fonction la connexion des comptes PlayStation Network sur ses sites web.

Nous vous en parlions dans un précédent article, après une attaque de son service de jeu en ligne, la firme nippone mettait en maintenance tous ses sites internet reliés aux comptes PSN. Alors que certains pensaient immédiatement à une nouvelle attaque extérieure et donc à un nouveau risque pour nos données, Sony déclare qu'il n'en est rien et que cette fois-ci, ils ont agi de manière préventive.

Il y avait bel et bien une faille de sécurité, mais aucune intrusion externe n'a été déclarée et avant que cela n'arrive, les responsables ont désactivé les connexions, permettant entre autres de retrouver son mot de passe perdu, ce qui a fait grincer des dents plusieurs joueurs impatients.

Aujourd'hui, les liens sont réactivés et nous pouvons de nouveau nous identifier sur les sites et blogs officiels avec notre compte PlayStation Network, et ceux ayant oublié leurs mots de passe peuvent dorénavant effectuer la procédure de récupération.

Comme promis durant la maintenance du PSN, voici qu'Activision annonce le lancement d'un week-end double XP pour la version PS3 de Black Ops.

Celui-ci débute ce soir à 19 heures et prendra fin mardi prochain à la même heure. C'est donc à vous de voir s'il faut choisir de profiter de ce week-end ou plutôt de celui offert par Killzone 3.

je monte plus le prestige !!!

i le PlayStation Network a repris du service, tant bien que mal, le PlayStation Store quant à lui n'est pas encore au rendez-vous et devrait nous faire attendre encore quelques longues heures.

PlayStation Store 1
Et il est où le youki ?



En ce jour d'anniversaire, je voulais donc donc marquer le coup en proposant une petite minute de silence pour ceux qui ont une PSP go et qui ne peuvent donc plus acheter de jeux depuis tout ce temps.

pspgo_front_pspgen
Si jolie, mais inutilisable, ou presque, depuis un mois déjà....


En ce jour d'anniversaire, je voulais avoir une petite pensée pour ceux qui, ayant été privés de leur magasin virtuel pendant trop longtemps, ont dû abandonner leur PS3 dans une forêt, attachée à un arbre, pour aller adopter une autre console comme la Xbox 360 ou, pire encore, un petite Wii rouge ou noire.


Vous la prendrez rouge, noire ou blanche ?


En ce jour d’anniversaire, je voulais remercier Sony qui, grâce à l'incompétence de ses techniciens, a permis au monde entier de prendre conscience que la dématérialisation a des limites palpables et que rien ne vaut un bon vieux support physique pour ses jeux.

Effectivement, comme le disent si bien les irresponsables de la firme nippone : "Nous ne pouvions pas savoir et le piratage de notre réseau sera finalement une bonne chose à terme". C'est beau, tellement beau.

Merci donc à eux de nous avoir appris que laisser piloter un avion par des aveugles, sourds de surcroît, n'est malheureusement pas une bonne idée.

En ce jour d'anniversaire, passez une bonne journée, Air Sony garde son capitaine et ses techniciens, vous pouvez donc embarquer en toute sécurité...

PlayStation Store 1
- Papa ? Papa ? Comment faire marcher le Playstation Store ?

- Alors, tu vois cette bouteille de lait...



Note : pour info, la date de retour du PSN, selon Sony, sera le 24 mai

Et ben il y en aura fallu du temps !

Dans une déclaration de Sony émise ce matin, la firme nippone a donné une estimation des coûts qu'a engendré cette attaque contre le PlayStation Network. Le communiqué est une mise à jour de leurs prévisions financières qu'ils ont faites en amont par rapport à leurs résultats financiers. Ces derniers devraient, quant à eux, être partagés plus tard dans la semaine.

Naturellement, ils ne se réfèrent pas à cet épisode comme étant un hack, l'appelant ainsi "l'accès non-autorisé au réseau". Ils soulignent que l'estimation des coûts actuellement connus de cette cyber-attaque est de 14 milliards de Yen, ce qui fait environ 122 millions d'euros.

Bien entendu, l'impact sur leur situation financière est beaucoup plus important avec les tremblements de terre et toutes les conséquences liées à ces derniers. Pour l'exercice jusqu'au 31 mars 2011, Sony déclare s'attendre à une réduction de leurs bénéfices d'exploitation de 17 milliards de Yen, soit environ 148 millions d'euros.

L'impact de ces catastrophes naturelles sur les résultats financiers de Sony sera bien évidemment plus accentué sur leur exercice financier actuel étant donné que tout cela est arrivé durant la fin de leur exercice précédent. Par conséquent, la compagnie prévoit une réduction de leurs bénéfices d'à peu près 150 milliards de Yen, ce qui équivaut environ à 1 309 400 000 €, pour l'exercice de 2012.

Taux de conversion de devises utilisé : 1 JPY = 0.00872928 EUR (xe.com)

KaKaRoToKS, hackeur reconnu de la scène PS3 ayant contribué aux avancées dans ce domaine, revient après quelques semaines "d'absence" qu'il a consacrées à réaliser un nouveau projet, consistant au portage de la collection de puzzles de Simon Tatham sur PlayStation 3. Ladite collection, composée de 33 mini-jeux/puzzles dont des équivalents de Démineur (Mines), Mastermind (Guess) ou encore Sudoku (Solo), est en effet désormais disponible sous la forme d'un homebrew, téléchargeable depuis un site créé pour l'occasion. L'auteur du projet nous le détaille sur la page d'accueil du site et nous explique la raison de son développement :

La Humble Homebrew Collection est un projet qui a pour but de convaincre Sony de nous fournir un moyen officiel de créer des applications pour les consoles dont nous sommes les propriétaires.

Nous vous mettons à disposition une compilation de jeux gratuite, sous la forme d'un homebrew, visant à être soignée et reflétant un travail professionnel, qui inclut 33 excellents mini-jeux très prenants. Nous avons essayé de rendre cette collection de homebrews aussi bonne que possible afin que même les puristes anti-homebrews soient envieux de ce portage.

Le homebrew n'est pas similaire à du piratage, et ceci en est la preuve. Ces jeux sont tous gratuits et publiés sous la licence MIT.

Vous êtes libres de télécharger ces jeux pour la plateforme de votre choix, que ce soit une PlayStation 3 jailbreakée, Linux, Windows, MAC ou Android.

Cette collection de homebrews de jeux est un portage sur PlayStation 3 de la Simon Tatham’s Portable Puzzle Collection et inclut 33 puzzle games. Davantage de jeux sont en cours de réalisation, et cette collection ne fera que s'accroître au fil du temps.

C'est l'un des premiers homebrews de jeux, publié sur la PlayStation 3, qui est d'un niveau supérieur au statut de "proof of concept", et qui n'est pas un énième gestionnaire de backups, serveur FTP ou portage d'un émulateur existant.

Cet homebrew de jeux est encore en cours de développement et sera mis à jour régulièrement, et de façon continue. La TODO list comporte de nombreux tickets, et cet homebrew va s'améliorer pour votre plus grand plaisir.

L'objectif principal de ce site est de servir de pétition contre les comportements injustifiés de Sony à l'égard de leurs clients. Nous vous encourageons à signer la pétition, faire un don aux développeurs ou vous pouvez simplement télécharger les jeux. Le choix est vôtre.

Si vous le souhaitez, vous pouvez également faire un don aux développeurs de cet homebrew ainsi qu'à l'EFF, qui aide à défendre nos droits dans cette ère digitale.

Il est temps de voter avec votre argent, et cela passe par un boycott de Sony. Demander la légalisation du homebrew est votre liberté. Il faut leur faire savoir qu'ils ont beaucoup à gagner en nous donnant accès au homebrew, et nous le méritons.

Laissez Sony savoir qu'en tant que client, vous voulez des jeux sous la forme d'homebrews, vous voulez voir le réel but de la loi protégeant le droit d'auteur utilisée correctement : encourager la créativité et l'innovation. Laissez-les savoir qu'en tant que client, vous êtes prêts à payer pour un homebrew de qualité et que s'ils le veulent, ils peuvent partager l'argent qui en découle. Après tout, tout le monde se soucie de l'argent !

Merci

Nous y retrouvons également une page de donation (optionnelle, mais bien évidemment nous vous la recommandons) ainsi qu'une pétition pré-remplie destinée à Sony et reprenant les complaintes précitées sur la page d'accueil. Cette pétition peut être envoyée anonymement et le texte est modifiable, même si celui par défaut demeure plus qu'explicite :



Cher PlayStation,

En tant que fidèle client à votre marque, je suis déçu de votre réaction face à la communauté homebrew. Vous devez savoir que celle-ci n'est pas une menace pour votre business, de quelque sorte que ce soit, la plus grande menace à laquelle vous pourriez faire face étant la perte de la fidélité des utilisateurs qui, jusqu'à maintenant, vous ont soutenus.

Les récentes actions envers vos clients, notamment la suppression de la fonctionnalité d'OtherOS sans tenir compte de vos précédentes promesses ; ou vos poursuites illégales et abusives, couplées avec toutes les tactiques utilisées pour faire peur à la communauté qui vous soutient ; ou vos revendications ridicules qui disent que le matériel que vous avez vendu est toujours votre propriété, même après avoir gentiment pris notre argent durement gagné ; ou les récentes pertes des informations personnelles de près de 100 millions de clients qui ont terni votre enseigne, votre réputation et la fidélité de vos fans. Il est maintenant temps pour vous de renforcer cela et de réparer vos erreurs avant qu'il ne soit trop tard.

Nous vous prions de bien vouloir nous fournir un moyen officiel et gratuit de lancer des homebrews sur nos PlayStation 3. En acceptant et en adoptant la communauté homebrew, vous regagnerez notre confiance et serez à nouveau respectés par les joueurs du monde entier. Nous demandons un SDK gratuit et une méthode permettant de lancer des applications non commerciales qui l'est tout autant, qui peut fonctionner sans restrictions sur le matériel que nous possédons.

Apple (AppStore), Microsoft (Xbox Live Indie Games) et Google (Android Market) ont déjà adopté la communauté homebrew et ont répondu à ce besoin de jeux provenant de celle-ci. Grâce à cela, ils génèrent des revenus considérables, sans aucun investissement nécessaire de leur part.

Je vous remercie.

Peut-être pouvons-nous douter du côté "envieux" des puristes sur un tel portage de mini-jeux ? KaKaRoToKS (et les autres testeurs/développeurs probablement) tend une nouvelle fois à démontrer que "hack" n'est pas synonyme de "piratage" ou de "crack", notions bien trop souvent mélangées, et que nous nous efforçons d'ailleurs de distinguer dans nos différentes news. Quant à la pétition, reste à savoir si elle aura une quelconque portée auprès de Sony, surtout après les récents incidents qu'ils ont subis. Peut-être que le terme "revenus considérables" portera ses fruits et que quelques idées germeront en haut lieu... qu'en pensez-vous ?